Le respect de l'arbre

Taille et soins des arbres

Taille raisonnée

ArboretHomme pratique l’élagage des arbres en taille raisonnée. Cette pratique part du principe qu’il est préférable de s’adapter à la physiologie de l’arbre plutôt que d’adapter les arbres à la hauteur des nacelles…

Eviter les maladies de l'arbre

La taille raisonnée, permet de préserver l’esthétique et la santé du végétal et d’augmenter à terme sa longévité. L’élagueur pratique une intervention au coeur du houppier de l’arbre, grâce aux techniques de grimpe qui permettent d’explorer l’ensemble de la couronne jusqu’en bout de branche, d’y évaluer les tailles à réaliser, de sélectionner les branches porteuses d’avenir, de soulager les branches charpentières. Il respecte les techniques d’angles de coupe pour un bon recouvrement de la plaie (bourrelet cicatriciel).
Pour aller plus loin, voici un article très complet sur les techniques d’élagage en taille raisonnée.

Un élagage équilibré

L’un des principes de cette taille est d’ôter un maximum de 30% de la surface feuillue de l’arbre pour ne pas perturber son mode de gestion. Au-delà de ce ratio, l’arbre réagirait à l’agression de la coupe en générant des rejets anarchiques et des feuilles anormalement grandes pour pallier le manque…
L’arbre élagué en taille raisonnée retrouve un port libre et équilibré, en adéquation avec la silhouette propre à son essence, et ses lignes de forces apparentes sont remises en valeur (branches charpentières et maîtresses dégagées).

Cicatrisation des branches

Moins traumatisante que la taille radicale, la taille raisonnée évite donc tout problème de cicatrisation et d’affaiblissement de l’arbre et permet ainsi d’espacer les fréquences d’interventions (8 à 10 ans).
C’est un investissement sur la durée.

ArboretHomme propose son savoir-faire de professionnel qualifié en matière de taille raisonnée, préservant et bonifiant votre patrimoine arboré

Soins aux arbres

ArboretHomme applique les techniques de soins aux arbres lors de ses interventions d’élagage. Etroitement liés à la taille douce, les soins aux arbres reposent sur la connaissance et la prise en compte de différents paramètres

  • La biologie et la physiologie de l’arbre en général (système racinaire, bois, écorce et feuillage),
  • Son essence : un chêne et un palmier ne se taillent pas de la même façon…
  • Son âge : un jeune sujet ne réagit pas de la manière à une taille qu’un arbre centenaire,
  • Son état sanitaire, notamment les pathologies propres à son essence qui peuvent affecter son organisme, et qu’il faut pouvoir déceler grâce aux symptômes visuels.
  • L’environnement du végétal : caractéristiques et besoins des arbres urbains, routiers, et des arbres des parcs et jardins / sujet isolé ou en groupe / encaissé dans une cour ou bien sur un point culminant…
  • Eventuellement, son histoire : l’étude visuelle de cicatrices de branches cassées, de déchirures, informe l’élagueur des tailles antérieures pratiquées sur l’arbre. Le climat régional, même parfois les événements historiques (les vieux arbres de la Somme et de Verdun recèlent encore des éclats d’obus…) font le caractère et la silhouette de l’arbre.
Quelques notions...

Affûter scie et tronçonneuse

Les outils utilisés doivent être correctement affûtés pour assurer une coupe franche et nette, indispensable à la bonne réalisation du bourrelet cicatriciel de l’arbre. Un angle de coupe optimal doit être respecté

Désinfection des lames

Si besoin est, la désinfection des outils de coupe est pratiquée. Cette précaution empêche la contagion d’un arbre à l’autre de certains agents pathogènes tels que le chancre des arbres fruitiers, le mycellium, et autres spores nocifs à la santé de l’arbre.

Pourriture des branches

Le phénomène de compartimentation doit être connu et pris en considération pour évaluer les dangers d’une pourriture présente dans l’arbre et ses conséquences sur la tenue mécanique de certaines branches…

Chenilles processionnaires

Détruire les nids de chenilles

Fort heureusement des moyens de lutte existent… Arborethomme intervient pour détruire les nids de chenilles processionnaires par la coupe des branchages porteurs de cocons, et incinérer  les nids et chenilles récoltés. Les interventions se font de préférence sur les saisons froides (d’octobre à mars), période d’hibernation des chenilles.

Gros cocons blancs

Ces gros cocons blancs au bout des branches, vous les avez déjà remarqués ? Ce sont des nids de chenilles processionnaires.  Très velues et couvertes de poils urticants, elles se développent principalement sur les pins (processionnaire du pin) ou sur les chênes (processionnaire du chêne). Leurs nids sont également urticants, et adoptent la forme de grands cocons blancs  abritant des centaines de chenilles.

Des poils urticants

Ce qui pose problème et peut être dangereux pour la santé, ce sont les poils minuscules que les chenilles projettent en l’air lors de leur stade larvaire : un simple courant d’air transporte les poils. Leur caractère urticant provoque généralement de sérieuses réactions allergiques et des démangeaisons, voire des plaques et des œdèmes sur les parties du corps exposées : mains, cou, visage… des lésions oculaires et troubles respiratoires sévères peuvent survenir également, rendant ces chenilles tout à fait indésirables dans nos jardins. Les enfants, les animaux domestiques sont particulièrement vulnérables. Pour exemple, un chien atteint par les poils urticants peut développer une nécrose de la langue après  s’être léché, s’il n’est pas soigné rapidement.

Haubanage

Dangers d’un Arbre affaibli

Au cours de sa longue vie, l’arbre est exposé à de multiples agressions susceptibles d’affecter sa vitalité ou son esthétique.
En fonction de leur patrimoine génétique, de leur suivi après plantation, ou d’éventuels dégâts dus aux conditions climatiques, les arbres n’ont pas tous la même chance face aux défaillances mécaniques ; certaines essences sont même prédisposées à de tels problèmes (Cèdre du Liban, Tilleul, Marronnier…) Ces faiblesses, qui une fois installées s’accentuent au fil des ans, peuvent entraîner à terme la déchirure et la chute d’une branche charpentière, voire d’un des fûts dans le cas d’arbres à fûts multiples.

Sécurité de l’arbre et haubanage

Face à un arbre sujet à de tels problèmes, il existe un procédé, le haubanage, qui permet d’éviter l’élagage drastique d’une branche qui apporte sa majesté au sujet, et de préserver ainsi la silhouette de l’arbre sans l’amputer tout en assurant la sécurité des personnes, des véhicules ou des installations qu’il surplombe.